Enfumage socialiste et Normalitude Élyséenne

15/06/2012 23:02

Enfumage socialiste et Normalitude  Élyséenne

Les Français n'auront pas eu à attendre longtemps pour voir tomber le masque et découvrir le vrai visage de leur nouveau Président « normal ».

Alors que le Président Nicolas Sarkozy a terminé son quinquennat dans le respect et la dignité républicaine allant jusqu'à inviter François Hollande a ses cotés lors des cérémonies du  8 mai,  force est de constater que le « futur nouveau Président » a fait preuve d'une attitude inqualifiable à l’endroit de son prédécesseur.

Lors de la passation de pouvoir le 15 mai 2012, Nicolas Sarkozy s’apprêtait à quitter l’Élysée après la traditionnelle poignée de main sur le perron.  François Hollande, tel un enfant gâté ayant peur qu'on lui reprenne son nouveau jouet, a tourné subitement les talons et s'est précipité à l’intérieur du palais  alors que Nicolas Sarkozy n'avait même pas fini d'en descendre les marches.
Le comble du mépris, marque de l'anti-Sarkozysme primaire dont le candidat Hollande s'est fait le chantre durant toute la campagne présidentielle avec la complicité des médias, a été atteint lors de son discours d'investiture.
François Hollande a rendu hommage à l'ensemble des présidents de la cinquième république :    « Charles de Gaulle qui mit son prestige au service de la grandeur et de la souveraineté de la France, Georges Pompidou qui fit de l'impératif industriel un enjeu national, Valéry Giscard d' Estaing qui relança la modernisation de la société, François Mitterrand qui fit tant avancer les libertés et le progrès social, Jacques Chirac qui marqua son attachement aux valeurs de la République... »

François Hollande ne prononça pas un mot pour rendre hommage aux cinq années d'action de Nicolas Sarkozy en cette période de crise, rien définitivement rien, si ce n'est un laconique: «  j'adresse mes vœux pour la nouvelle vie qui s'ouvre devant lui ».

Après un tel comportement François Hollande a encore l'audace de prétendre être le Président de tous les Français.
Non monsieur le Président, vos postures prouvent que vous êtes le Président de la gauche et de l’extrême gauche. De cette gauche revancharde qui va jusqu'à mépriser un homme qui a été Président de la République Française et qui a dû faire face chaque jour de son mandat à une crise sans précédent avec un courage et une détermination qui l’honore. 

Les Français et l’histoire jugeront...

L'enfumage politico-médiatique restera dans les annales des premières semaines du règne de François II et de son gouvernement.

Les médias n'ont de cesse de louer la « normalitude » du nouveau Président. Rendez-vous compte, ce dernier se déplace en train et en voiture, ces ministres en RER et en métro et viennent en jeans au conseil des ministres. Le GSPR doit maudire ce nouveau mode de fonctionnement. Il serait bien de se poser les bonnes questions et de se demander combien cela nous coûte en réalité. Ce type de déplacement médiatique est doublé par un arsenal de mesures invisibles mais bien réelles. Sans compter les désagréments pour les usagers des transports en communs.

Vient la présentation en grandes pompes de la photo officielle de François Hollande. Commentaires dithyrambiques des médias durant plusieurs jours sur le sujet... un président en mouvement, ses mains sont visibles... et chacun y va de son petit commentaire.
Je ne disserterai pas sur le sujet, là n'est pas la question. Par contre, le choix du format de la photo prouve une fois de plus que la logique comptable socialiste est incompatible avec la notion d'économies budgétaires.
Cette « œuvre d'art » au format carré devra figurer dans les 36000 mairies de France et autres administrations. Ce qui signifie que non seulement  la photo devra être changée, mais également les cadres, la photo de Nicolas SARKOZY étant classiquement rectangulaire. Sachant que ces dits cadres ne seront pas achetés dans un magasin suédois bien connu, il serait intéressant de savoir combien ce concept artistique « normal » va encore coûter aux finances publiques ?

Prêt à tout pour gagner les législatives, le nouveau pouvoir n'a pas perdu de temps pour les cadeaux électoralistes et dépense déjà l'argent que la France n'a pas.
L'annonce de futures mesures toutes plus dangereuses les unes que les autres vont bon train.

Refonte du départ à la retraite pris « démocratiquement » par décret.
Augmentation de la prime de rentrée scolaire, coup de pouce au SMIC, etc...
Suppression des notes pour les élèves, dépénalisation du cannabis, suppression des tribunaux correctionnels pour les mineurs, laxisme sur l’immigration, mise à mal du couple Franco-allemand, retrait de nos troupes d’Afghanistan, votes des étrangers, etc...

Sans oublier la réforme fiscale « juste »  prévue au lendemain des élections législatives. Cette dernière promet d'être un véritable racket sur le portefeuille des Français et notamment des classes moyennes, des retraités, des TPE, des PME et PMI.
L’assassinat fiscal des forces vives de la nation est en marche.

François Hollande est à l'Elysée, mais pour l'instant, il n'a pas encore de majorité à l'assemblée Nationale.

N'oublions jamais que le sénat, la majorité des régions et des conseils généraux sont déjà tenu par la gauche.

Protégeons la France et l'avenir de nos enfants en faisant en sorte que son gouvernement ne dure que quelques semaines et que la gauche ne détienne pas tous les pouvoirs.

Les élections législatives sont le dernier rempart.

Les 10 et 17 juin, refusons les fausses économies, la démagogie, le communautarisme, le laxisme judiciaire, l’endettement.
Pour une France Forte et juste continuons ensemble le redressement courageux entrepris par Nicolas Sarkozy et le gouvernement de François Fillon, donnons la majorité à la droite républicaine.